Le fonds des établissements primaires regroupent les archives des écoles publiques. Elles ont été classées suivant l'ordre alphabétique des communes.
Situé au confluent de la Benovie et du Vidourle, Boisseron est situé sur le canton de Lunel.
Le village s'est développée au carrefour de routes romaines dont il reste un pont enjambant la Benovie. Sa situation dans la moyenne vallée du Vidourle en fait un lieu de passage entre le nord et la sud. L'époque médiévale nous livre les premières traces écrites : Boisseron est citée en 1159 dans la cartulaire de Nîmes, son château dans le cartulaire d'Aniane (1155-1160). Le village est tourné vers l'activité viticole ainsi que l'extraction jusqu'en 1981 d'une argile utilisée par les drapiers de Sommières. La commune gère en 1901 deux écoles primaires publiques, garçons et filles.
Chef-lieu du canton éponyme, Clermont-l'Hérault est au coeur de la vallée de l'Hérault. L'activité économique est tournée vers la viticulture très présente dans la région ainsi que vers l'activité drapière. Clermont-l'Hérault connaît un fort développement au cours du XIXe siècle.
Le souci des élus municipaux pour l'enseignement se traduit dès la période révolutionnaire par l'achat de bâtiments (maison des Dominicains, ancien presbytère) pour y installer les écoles primaires et fait construire en 1840 une nouvelle école communale. En 1901, Clermont-l'Hérault compte une école de garçons, une de filles, une école maternelle ainsi que deux écoles congéganistes (garçons et filles) pour 5086 habitants. Au cours du XXe siècle, d'autres établissements sont construits dont l'école maternelle Jacques Prévert, inaugurée en 1977.
Sous-préfecture située aux portes de la Méditerranée et des Cévennes au confluent de la Lergue et de la Soulondres, Lodève se démarque par son riche passé. Après une occupation celte, elle devient la cité romaine Luteva. Cette cité épiscopale jusqu'à la Révolution est l'une des villes-étapes sur le chemin de Saint-Jacques-de-Compostelle par la route d'Arles. La ville est placée sous le patronnat de Saint Fulcran, trentième évêque de Lodève. En 1225 le roi Louis VIII reconnait aux prélats de la cité le titre de comtes de Lodève et de Montbrun et leur accorde en même temps le droit de battre monnaie. Dès le XIIIè siècle, la ville se spécialise dans la fabrication du drap de troupe. Elle devient ensuite l'un des centres textiles royaux sous Louis XV avec l'une des deux seules manufactures de tapisseries royales, l'autre étant la Manufacture des Gobelins à Paris.
Lodève compte deux écoles primaires publiques en 1901, garçons et filles. L'école maternelle Pasteur tient sa dénomination de l'ancienne école Saint Fulcran située bd Pasteur avant 1970.
Magalas, commune du canton de Roujan, se dote en 1888 d'un groupe scolaire complet composé d'une école de garçons et d'une école de filles.
Nébian se situe dans la vallée de l'Hérault. Membre du canton de Clermont-l'Hérault, la commune est au sein de l'arrondissement de Lodève.
Les premières mentions de Nébian remontent au début du Xème siècle (Nibianum ou Nebianum en 990 dans le cartulaire de l'abbaye de Saint-Thibéry, cité par Eugène Thomas dans son Dictionnaire topographique de l'Hérault paru en 1865). La vie économique de la commune est essentiellement liée à l'agriculture puis à la viticulture même si l'installation et l'essor de la manufacture de Villeneuvette ont inévitablement influé sur l'activité de Nébian (la communauté de Villeneuvette, est issue du détachement d'une partie du territoire de celle de Nébian par lettres patentes en 1677). La municipalité fait construire un bâtiment, inauguré en 1877, destiné à recevoir l'école et la mairie. Après l'édification d'un nouvel Hôtel de ville, l'école est réhaussée d'un étage en 1903 et rénovée en 1925. L'édifice est toujours dévolu à l'enseignement primaire.
Prades-le-Lez occupe un territoire d'environ 844 hectares dans la vallée du Lez au pied du pic Saint Loup. Appartenant au canton des Matelles, la commune se trouve à 10 kilomètres au nord de Montpellier, au sein de la communauté d'agglomération de la capitale régionale.
Les premières mentions de Prades-le-Lez remontent au début du IXème siècle (Villa Pratis en 804 dans le cartulaire de l'abbaye de Gellone, cité par Eugène Thomas dans son Dictionnaire topographique de l'Hérault paru en 1865). Toutefois, une occupation humaine du territoire bien plus ancienne n'est pas à exclure : traces d'habitat préhistorique, présence d'une villa gallo-romaine au Mas de Prades, chemin d'accès au camp romain de Saint-Mathieu, présence de la source du Lez. Le village de Prades se développe autour de l'église Saint-Jacques construite au XIIème siècle et abrité par des fortifications du XIIIème siècle dont il subsiste encore quelques traces aujourd'hui (portes Nord et Sud notamment). La vie économique de la commune a longtemps été liée à l'agriculture puis à la viticulture.
Au début du XXè siècles, Prades-le-Lez qui compte alors 464 habitants, a deux écoles publiques, garçons et filles. Elles fusionnent en 1932 en une école mixte et s'installent en 1937 dans le nouveau bâtiment construit par la municipalité.
La commune de Saint-Pons-de-Thomières, chef-lieu de canton, se situe dans la vallée du Jaur, au cSur du Parc naturel régional du Haut-Languedoc.
L'homme est présent sur le territoire de la commune dès la Préhistoire, comme le prouvent les découvertes archéologiques exploitées au musée de la Préhistoire. Les premières mentions dans les écrits remontent au Xème siècle lors de la fondation de l'abbaye (Sanctus Pontius Tomeriensis en 936 dans l'Histoire des comtes de Toulouse, cité par Eugène Thomas dans son Dictionnaire topographique de l'Hérault paru en 1865).
Erigée en évêché en 1317 par le pape Jean XXII, la ville de Saint-Pons-de-Thomières est en plein essor jusqu'au XIXème siècle. Grâce à sa position sur un axe important de circulation, l'activité de la ville se développe autour de l'industrie et du négoce mais l'agriculture et l'exploitation forestière sont des piliers économiques de la commune. La commune est formée d'une ville centre et de plusieurs hameaux, dont Cavenac, répartis sur un vaste territoire parfois escarpé.
De par sa situation éloignée de Saint Pons, plus de 5 km, Cavenac avait sa propre école mixte jusqu'en 1987.